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Un impact maîtrisé

L’eau

Celsa France bénéficie d’un double circuit :

• L’un, primaire, d’une capacité de refroidissement de 10 500 m3/h, utilisé pour les machines (compresseurs, four, conduits d’aspiration des fumées, lingotières*, rouleaux redresseurs, …)

• L’autre, secondaire, d’une capacité de refroidissement de 1 000 m3/h, utilisé pour les billettes

Une fois utilisée, l’eau revient à la station :

• d’une part pour y être refroidie dans des tours aéroréfrigérantes spécialement conçues à cet effet, ce qui engendre une première perte d’eau, à cause de l’évaporation
• d’autre part pour procéder à la décantation et à l’élimination des matières en suspension, telles que les hydrocarbures, les huiles, etc., récupérées au niveau des machines  

Les différentes actions qui ont été menées au cours des années précédentes ont permis à l’entreprise de :

• réduire notablement sa consommation d’eau entre 2001 et 2004 pour la maintenir ensuite à un niveau moyen inférieur de 25% à celui d’origine
• réduire ses rejets continus à néant

L’air

18 600 m² de surface filtrante

Les fumées sont aspirées à la source, principalement dans la halle du four. Répartis en captations directes et indirectes, les systèmes comprennent :

• 9 072 filtres
• 4 ventilateurs de 6000 kW capables de traiter 1 600 000 m3/heure

Après refroidissement des fumées, le filtrage permet de récupérer l’essentiel des poussières.

Elles sont recueillies dans des manches filtrantes autonettoyantes et acheminées ensuite par camions vers un centre spécial où elles sont soumises à un traitement en vue d’en extraire le plomb et le zinc, lesquels sont ensuite revalorisés.

Enfin, une fois filtrées, les fumées sont évacuées par une cheminée sur laquelle est disposé un système permettant de mesurer et donc de surveiller les émissions canalisées de poussières et métaux lourds.

Au cours des dernières années, des dispositifs visant essentiellement à optimiser l’aspiration et à diminuer les émissions diffuses ont été mis en place, parmi lesquels :

• le rajout de cellules de filtration pour augmenter la capacité
• la mise en place de nouveaux silos pour éviter la diffusion des poussières
• la modification des caissons d’aspiration des fumées pour optimiser l’installation
• la mise en place d’une hotte dans la halle des scories noires pour diminuer les émissions diffuses
• la modification de la hotte d’aspiration afin de capter les fumées au plus près de la source et ainsi réduire les émissions diffuses

Les projets pour les mois à venir sont la poursuite de l’évaluation des risques sanitaires ainsi que l’aménagement de l’atelier de scories blanches

*moules métalliques destinés à recevoir le métal en fusion (remonter)